Impressions de voyage

La Birmanie est le pays des Stupas, des Monastères, des Pagodes, des Temples et des Bouddhas. Disons que c'est ce qui saute aux yeux partout. On y croise des moines et des nones de tous âges. Les premiers sont en robes pourpres, les secondes en robes roses. Mais au-delà de ce décor, il y a surtout, partout, des gens agréables, serviables, prévenants, qui vous sourient, qui ne vous agressent jamais, et qui vous respectent et vous donnent, à travers ce comportement, une belle leçon de civisme.

A la clef de ce modèle, les cinq préceptes de base du Bouddhisme :

1 Je m'engage à m'abstenir de tuer la vie

2 Je m'engage à m'abstenir de prendre ce qui n'est pas donné

3 Je m'engage à m'abstenir de commettre des inconduites sexuelles

4 Je m'engage à m'abstenir de prononcer des paroles fausses

5 Je m'engage à m'abstenir de consommer des boissons alcoolisées causant la nonchalance.

(Sanscrit traduit, source wikipédia)

Mais il faut ajouter à cela la notion de réincarnation. Ce comportement exemplaire, accompagné d'une volonté de gagner du mérite en faisant le bien, éventuellement sous forme de dons (la donation), a des effets sur les vies futures du donateur et devient donc un moteur. Si dans les pays occidentaux on parle de société de consommation, pour l'instant, en Birmanie on peut parler de "société de donation" tant la mécanique est porteuse d'activités. Pour donner, il faut travailler, gagner de l'argent, mais aussi pouvoir se procurer ce que l'on va offrir. Il en va donc ainsi de tout ce qui touche à cette philosophie Bouddhique. Sur chaque monument restauré, sur chaque construction nouvelle, partout, des plaques de marbre gravées, sur lesquelles figurent le nom du donateur et ce qu'il a donné, autant de gages d'une vie future meilleure.

D'aucun pourrait y voir une forme déguisée d'égoïsme, puisque celui a qui profite le don est plutôt celui qui donne. Mais c'est juste l'interprétation simpliste et déformée d'un européen….

En tout cas, ce modèle évite la misère, la malnutrition et l'abandon. Pas de mendiants dans les rues, pas d'enfants décharnés, pas de vieillards abandonnés.

Alors, souhaitons leurs que Bouddha vive encore longtemps.

Au lieu de vous raconter notre voyage pas à pas, j'ai préféré joindre, tout à la fin, le programme qui fut le nôtre, à quelques détails près, souvent à l'initiative de notre charmante et très professionnelle guide NanDar.

Pour ceux qui envisagent de visiter ce charmant pays, il faut savoir que les vols intérieurs ne sont pas très "à l'heure" et les liaisons parfois fantaisistes (par exemple, de nombreuses étapes intermédiaires entre Rangoon et KengTung)

Enfin vous trouverez des albums classés par famille qui ne sont qu'une pâle restitution de ce que vous pourrez découvrir là bas.